30 novembre 2016

UN DIMANCHE A SOULAC


Village du bout du monde, sa basilique s'appelle "Notre Dame de la fin des terres", Soulac est, loin de tout, tout au bout du Médoc, après les vignobles.
Comment ce village perdu a-t-il pu devenir une charmante station balnéaire à la fin du XIX ème siècle? certains diront que c'est grâce au Chemin de fer, et il y a toujours une gare mais l'attrait de la côte devait y être antérieur.
Il reste de cette époque de charmantes villas bien typées ; certes moins riches que les Arcachonaises mais dans le même esprit:



 noms romantiques, mosaiques, éléments décoratifs, on est loin des cubes des années 70 (1970) lesquels, s'ils ont une vue imprenable sur l'océan , sont bien trop exposés à sa furie, et destinés à disparaitre.


les petites villas, elles, sont à l'abri de la dune et du vent d'ouest

j'ai particulièrement remarqué celle ci, toute en faux bois, imitation rondins ! 
on aime....ou pas

Celle ci se nomme la Médulienne; les Médulles étant un peuple qui vivait dans ces parages

grande batisse,  qui abrite actuellement la Caisse d'Epargne

et Soulac c'est tout le plaisir du bord de mer, surtout lorsqu'il fait beau

27 novembre 2016

BORDEAUX EST UNE BELLE VILLE

Un bel après midi d'automne à Bordeaux
du monde , du monde dans les rues mais il est vrai que Noël n'est pas loin et les achats plus nombreux.
une vraie librairie qui donne envie de lire

bien loin des centres commerciaux, petit "brix à brac" sympa
En fait j'y vais pour  voir la Galerie des Remparts qui expose les peintures de mon frère. Mais cette galerie est en centre ville et je peux ensuite aller au hasard des rues chercher quelques vues.
comme par exemple

une pharmacie qui date de 1729 !

le nez en l'air j'observe:  le ciel est clair, jeux d'ombres et de lumières, reflets animent les façades

le sapin c'est juste pour rappeler que nous sommes presque en décembre
pas trop féroce le lion.















et pour le plaisir un tour jusqu'aux rives de la Garonne, la promenade préférée des bordelais, comme le Bund est celle des Shanghaiens: deux villes, deux fleuves, mais tellement différents: à la verticalité de lune répond  l'horizontalité de l'autre , à la brume de l'une répond la lumière dorée de l'autre

Le beau "pont de pierre": le premier pont de Bordeaux: est toujours solide, malgré le flux et le reflux de la marée: l'un des rares ponts de France, si l'on exclut les ponts d'estuaire, qui voit passer le fleuve tantôt dans un sens tantôt dans l'autre.
le Belem était à quai

20 novembre 2016

SHANGHAI 8

Séances de photos: Cela à la fois surprend et semble normal.
Ce qui surprend c'est le nombre de mariés, mariées accompagnés d'un photographe: des poses partout, les lieux privilégiés étant le Bund et les parcs. Beaucoup  de couples, surtout le week end. Mais parfois en semaine aussi: pour cela, face à mon étonnement on me donne une possible explication: photos catalogue: je veux bien le croire,
Cela m'explique ces prises de vue un soir sous la pluie et le long d'un boulevard très passant:
les reflets sur la chaussée mouillée ajoutent-ils au romantisme?
ou cette jolie jeune fille posant devant le fleuve



Quant aux mariages, les mariées sont en rouge, à la mode chinoise , ou en blanc, à la mode occidentale, parées de robes parfois "volumineuses"

d'autres sont plus sobres et profitent du temps agréable pour multiplier les séances de photo

 et s'y préparer

dans tous les cas c'est la fête

SHANGHAI 7

Juste quelques photos de chinois au travail. Ce que nous avons expérimenté, c'est comme à Paris: le métro aux heures de pointe: la différence est que les rames sont plus grandes, plus fréquentes: ne pas hésiter à en laisser partir une ou deux. Autre point positif: l'aération , voire la clim dans les wagons. Une grande partie de ces chinois vont travailler dans les bureaux  par exemple à Pudong, ou dans les commerces et les horaires sont similaires aux notres semble-il. Mais certains travaillent la nuit ou le dimanche: par exemple les chantiers.
les quelques photos illustrent des métiers "dans la rue"
vendeurs de légumes

vendeur de canne à sucre ambulant
le cuisinier
un livreur: exercice d'équilibre

batelier: la vie sur le fleuve est intense

18 novembre 2016

SHANGHAI 5

A Shanghai il y a des magasins, et encore des magasins: on vend tout, partout sur les trottoirs, dans des échoppes, dans des boutiques..et dans des malls, temples de la culture moderne.
Je ne vais aps en Chine pour visiter les centres commerciaux, mais il faut bien en passer par là: pour y voir une enseigne française implantée là-bas, une boutique de luxe, pour chercher un restaurant ou ! une bouche de métro; en plus un centre commercial , shopping center ou shopping mall, c'est facile, ce sot les mêmes aux quatre coins du globe.
en voici un à Qibao, on a ressorti les animaux préhistoriques pour l'animation.


dans ce mall une boulangeir"la baguette parisienne" je soupçonne un français d'être venu montrer son savoir faire ici.

autre quartier: près de Nanjing Road, près des grands hotels: un joli sac bleu Prada: j'ai oublié de regarder le prix, lequel de toutes façons n'était pas affiché.


Et puis il y a le quotidien: il faut manger, tout ce qui se mange étalé sur le trottoir: les Shanghaiens mangent beaucoup de légumes, des fruits , du poisson. Les vendeurs proposent leurs produits, dans des paniers à même le sol.
vendeurs de rue, dans la "nong" près de l'hotel

que de vert; et c'est très varié
...et même des algues



retour à Qibao: dan un quartier touristique, une rue dédiée à la nourriture: les promeneurs doivent pourvoir se restaurer si l'on veut les garder plus longtemps: c'est une règle de base
des pâtisseries: c'est agréable à l'oeil, mais quid pour nos palais français?

je n'ose goûter et me rabats sur une poêlé de patates sautées au épices :très bon !

17 novembre 2016

SHANGHAI 4


quelques chinois.
seulement "quelques" dans une ville de 23 millions d'habitants?
passage "clouté" : il y a du monde; on ne traverse pas au rouge et on fait très attention à ne pas se faire écraser, les feux ne sont pas toujours respectés

je ne suis pas très douée pour les portraits, surtout si je ne peux pas demander leur avis à ceux que je photographie; hélas non je ne parle pas le mandarin.
mais l'on arrive toujours à saisir quelques scènes:
sur le Bund un dimanche après midi, elle est marrante

trois générations

les chinois sont les rois des selfies, le must se photographier avec Pudong en toile de fond
elle est très occupée à grignoter ses "pommes d'amour"
 

SHANGHAI 3

Promenades en ville: air pollué, cela n'empêche pas de marcher, d'observer. 
Ce qui m'intéresse toujours c'est l'architecture: ici les périodes se côtoient, parfois se superposent: en fait la superposition c'est le neuf à la place du vieux: aucun sentiment pour le patrimoine ancien; et lorsqu'il est "conservé" pour le tourisme c'est en général une reconstruction "style ancien". 
 le style ancien ce sont les maisons à un étage, toits recourbés pointant vers le ciel tuiles noires ou vernissées. Ici c'est Qibao, un quartier excentré qui devait être autrefois un village de paysans parcouru de nombreux canaux.



kiosque à l'ancienne et décors sur immeuble moderne

 les années 1920-1940 : occupation par les occidentaux: des maisons modernes dont certaines sont conservées, sièges de consulats , ambassade, institutions et plus rarement logements. Le quartier le plus agréable est l'ancienne concession française ou se trouvent  encore la plupart de ces maisons.
le consulat de France

près de Fuxing Lu: on dirait une rue du midi de la France

1923 c'est écrit sur la façade: style sino-hispanisant



La ville est peuplée, alors on loge en immeubles: pour nous cela fait penser à des "clapiers" mais le confort est pour beaucoup meilleur que ce qu'ils connaissaient auparavant
linge à l'extérieur, toujours.

Pour les plus fortunés, une maison avec un petit jardin: celles ci sont à Qibao, un petit quartier residentiel avec gardien à l'entrée: résidents probablement assez riches vu les voitures qui stationnent dans les toutes petites allées: Mercedes, Cadillac, Jaguar; mais l'entretien des extérieurs laisse à désirer.


Aujourd'hui on construit et on vit en vertical: les immeubles ont facilement 35 à 50 étages bureaux ou logements, la pression immobilière est forte. Et puis il y a la fierté: c'est à celui qui aura a plus haute tour

 la ville, construite sur des marécages, va-t-elle s'enfoncer?
constructions: ce sont toujours les échafaudages de bambou les plus souples et les plus solides: et en plus c'est écologique !