23 mai 2014

EGLISES DE BALAGNE

Le barroque s'impose dans les églises corses. La domination italienne 
Calvi, elgise Sainte Marie Majeure
(pardon, pisane puis génoise) y a laissé des traces: parfois rénovées
 et repeintes elles sont belles. Certaines sont très simples mais presque
 toutes ont un campanile dont la hauteur témoigne de la richesse passée de la "pieve" (paroisse).
 Des marbres, des statues, du bois sculpté, de belles orgues sans compter les trésors cachés.
Souvent fermées malheureusement on ne peut pas toujours admirer l'intérieur.

Feliceto

Calenzana

Corbara

l'orgue de Corbara

19 mai 2014

LA PLAGE AUX VACHES

L'OSTRICONI, une plage magnifique: vue d'en haut: sable blanc et eau turquoise: autour, les rochers et le maquis. Pour y accéder, un petit sentier dans le maquis, il passe devant une ancienne bergerie , puis serpente entre quelques pâturages. De l'eau que l'on traverse sur une passerelle en bois; plus loin encore un peu d'eau: il faut traverser à pied pour accéder à la plage:  l'on a de leau jusqu'aux cuisses, elle est fraiche.

De l'autre côté la dune de sable blanc; et pour se baigner une plage avec très peu de pente: l'eau claire sur le fond sableux: comment résister? Je ne résiste donc pas , mais 17° quelle fraicheur! (il est vrai que j'ai pris l'habitude du lagon qui ne fait que 26° en hiver les jours les plus frais).
La particularité de la plage, c'est que les vaches y sont déjà installées: un beau troupeau: vaches et leurs veaux, et même un taureau, trop occupé pour nous regarder. Elles ont leurs habitudes sur la plage: ce n'est pas étonnant en Corse: les troupeaux sont rarement parqués mais chacun reconnait ses bêtes.. Ces braves bêtes déambulent donc entre les quelques vacanciers assez courageux pour profiter de cette merveilleuse plage. Au bout d'un moment elles choisissent de nous imiter et de se coucher au soleil: nous bronzons, elles ruminent: coexistence pacifique.
avec ou sans vaches, la plage de l'Ostriconi est l'une de mes préférées.


17 mai 2014

U TRINIGHELLU

Cest le nom du célèbre petit train qui traverse la Corse: surnommé "le tremblotant", et ceux qui ont connu les michelines jaunes et rouges comprennent pourquoi; il est aujourd'hui remplacé par un TER moderne.



Le parcours n'en demeure pas moins spectaculaire: deux lignes partant du nord - Calvi et Bastia- se rejoignent à Pote Leccia pour poursuivre vers Ajaccio. Nous avons fait le parcours Calvi-Ajaccio dont nous avions envie de puis longtemps.
Départ au petit matin, retour au coucher du soleil: la route est longue: 4h30 dans chaque sens: le temps de voir le paysage qui est inoubliable...et le temps aussi d'avoir des "frayeurs" car parfois on a l'impression de rouler "dans le vide".
Calvi au petit matin (les vitres du train ne sont pas très propres)
La première partie est très balnéaire: le fameux train sur la plage, qui s'arrête "à la demande":c'est le parcours Calvi-Ile Rousse : vraiment parfait pour aller à la plage et éviter les problèmes de parking.

Puis on monte sur les collines de Balagne pour desservir divers villages par des arrêts obligatoires ou facultatifs (seulement si demandés): la vue est de plus en plus aérienne, on tortille dans le maquis, la montagne se rapproche , la Méditerranée au loin. La voie poursuit son chemin , parfois en longeant une route, le long des vallées pour rejoindre Ponte Leccia. Dans les champs des oliviers, puis des troupeaux:vaches , chèvres et moutons. Sur la route une équipe de tournage filme... on ne sait quoi, nous l'avions déjà rencontrée la veille sur une autre route du coin.
Ponte Leccia: arrêt: changement de train pour Ajaccio.

sous le mont San Petrone, le Boziu, terre de nos ancêtres

la petite gare de Venaco: arrêt obligatoire
  La suite du parcours est plus impressionnante: Après Corte le train monte vers le col de Vizzavona: d'un côté des montagnes qui culminent à 2000 m ou plus, de l'autre des précipices  vertigineux: le plus impressionnant est la vallée du Vecchiu, entre Venaco et Vivario: pourvu qu'une vache ne fasse pas dérailler le train car c'est le vide absolu. Puis la forêt de Vizzavona rassure le voyageur: les hauts pins Laricio semblent des remparts contre le vide. Après la gare de Vizzavona, un long tunnel de 4 km permet d'éviter la montée jusqu'au col, puis c'est la descente vers Ajaccio, beaucoup plus rassurante.


le Monte d'Oro: 2390 m
11h45: Ajaccio, juste le temps de se promener un peu et de déguster de la cuisine corse.
La Mamma: au fond d'une ruelle un petit restaurant bien sympathique
15h23: le train à nouveau: c'est le retour: il va falloir affronter les précipices, mais cette fois sous la lumière de l'après midi: au loin un gros nuage d'orage: heureusement il ne sera pas sur notre route.
La Balagne au soleil couchant  est bien belle.

Une excursion agréable et en plus celui qui joue habituellement le rôle de conducteur dans la voiture ou sur la moto peut enfin regarder le paysage, car sur les routes corses, à moins de s'arrêter, ce n'est pas conseillé.

11 mai 2014

EN CORSE

arrivée sur la Corse
Enfin dans l'ile.
Après deux jours à Cavalaire - qui commence déjà à se peupler- nous prenons le bateau à Nice.. Traversée tranquille, seulement 4h. En arrivant sur la Corse, on admire le soleil, la neige sur la montagne.  Le soleil ces jours ci  n'est pas très brillant, mais qu'importe, il fait doux; et le maquis sent bon.

l'approche de Calvi

la croisière bleue
  un peu de vent mais pas assez hier pour la "croisière bleue" qui devait ramener les bateaux venus d'Antibes,
la montagne, ce matin
 des nuages parfois très beaux,
 des touristes : déjà!
c'est les vacances et c'est déjà bien;
pas encore de plage, l'eau est bien froide et l'on attend le vrai soleil pour s'y tremper.
des produits corses: on se régale,


Aujourd'hui on part vers Bustanicu.
à bientôt...
la montagne au coucher du soleil